Taxi vs VTC : quelle est la différence ?

Taxi vs VTC : quelle est la différence ?

Les services de transport de type taxi ou VTC (Véhicule de Tourisme avec Chauffeur) sont omniprésents dans nos villes. En apparence similaires, ces moyens de transport cachent des distinctions importantes tant sur le plan réglementaire que pratique. Si les deux options visent à offrir des trajets sûrs et confortables d’un point de départ à un point d’arrivée, les caractéristiques de chaque modèle révèlent des particularités qui les rendent uniques. Décryptons les nuances pour mieux comprendre leurs différences.

Qu’est-ce qu’un taxi ?

Selon l’article L3121-1 du Code des transports, le taxi se définit comme un véhicule automobile doté de places assises (huit au maximum, sans compter le siège conducteur) et d’équipements spécifiques. Le chauffeur de taxi est autorisé à stationner sur la voie publique en attente de clients, et ses services incluent le transport payant de passagers et de bagages.

Le tarif des courses est encadré par la législation, ce qui signifie que le coût d’une course est souvent imprévisible avant le départ. Seules certaines liaisons, comme celles vers les aéroports parisiens, bénéficient de prix forfaitaires. Pour plus d’informations sur ce type de services, vous pouvez consulter le site vgo.

La réglementation de cette profession est stricte. Pour exercer, un chauffeur doit détenir une licence appelée « plaque de Taxi ». L’obtention de cette licence est onéreuse, atteignant des montants avoisinant 230 000 € dans des villes comme Paris.

De plus, il faut passer un examen rigoureux, rendant l’accès à cette profession long et complexe. Mais grâce à ça, les chauffeurs de taxi sont capables de trouver les routes les plus courtes même dans les sites Français saturés par le tourisme de masse.

Un chauffeur de taxi doit aussi disposer d’un terminal de paiement électronique pour répondre aux attentes des clients.

Les taxis se distinguent également par des éléments visuels et des modalités de travail spécifiques :

  • Bloc lumineux : Situé sur le toit du véhicule, il indique si le taxi est libre ou occupé
  • Statut professionnel : Les chauffeurs peuvent être salariés, locataires ou artisans, chacun ayant ses particularités en termes de gestion
  • Type de véhicule : Certains taxis sont équipés pour transporter de plus grands groupes, allant jusqu’à sept passagers

Cette structuration stricte et réglementée confère au taxi un cadre bien défini, qui diffère en de nombreux points de l’activité des VTC.

Qu’est-ce qu’un VTC ?

Le terme VTC, ou Véhicule de Tourisme avec Chauffeur, désigne un service de transport alternatif défini par l’article L3122-1 du Code des transports. Les chauffeurs VTC offrent des trajets planifiés, avec des conditions tarifaires déterminées au moment de la réservation.

Contrairement aux taxis, les VTC ne peuvent pas prendre des clients sans commande préalable dans la rue. Ils doivent obligatoirement être sollicités via une réservation, généralement effectuée via des applications mobiles ou des plateformes de réservation en ligne.

Le processus pour devenir chauffeur VTC est beaucoup plus accessible que pour un chauffeur de taxi. Il n’est pas nécessaire d’acquérir une licence onéreuse ni de disposer d’une Autorisation de Stationnement (ADS).

Même si la profession est bien moins réglementée, des critères précis sont à respecter : être majeur, avoir un casier judiciaire vierge et un permis de conduire en cours de validité depuis au moins trois ans. Pour obtenir la carte professionnelle de VTC, une formation d’un minimum de 250 heures est imposée. Cette formation comprend des volets relatifs à la sécurité et à la qualité du service client.

Les chauffeurs VTC exercent majoritairement en tant qu’auto-entrepreneurs, ce statut étant apprécié pour sa simplicité et les faibles coûts de lancement qu’il implique. Les frais d’immatriculation s’élèvent à environ 170 €, renouvelables tous les cinq ans, rendant l’accès à cette activité relativement économique. Les VTC peuvent également se spécialiser dans les trajets longue distance, certains exploitant des véhicules de grande capacité comme des vans ou minibus, pour répondre à des demandes variées.