Partir au Maroc en voiture : comment ça se passe ?
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Le Maroc est une destination de choix pour les voyageurs souhaitant découvrir ses paysages variés et ses sites enchanteurs. Avec une voiture, il devient plus facile d’explorer des zones parfois éloignées des itinéraires traditionnels, qu’il s’agisse des montagnes de l’Atlas, des vallées verdoyantes ou des vastes étendues désertiques. Pourtant, la conduite au Maroc présente des particularités qu’il est utile de connaître avant de prendre la route. Ce guide vous accompagne à travers les principaux aspects à anticiper, du réseau routier aux habitudes locales en passant par les démarches administratives.
Venir avec son véhicule depuis l’Europe
Il est tout à fait possible de venir au Maroc avec son propre véhicule, en commençant par prendre un ferry de l’Espagne au Maroc. Ces traversées, disponibles depuis des ports comme Algésiras ou Tarifa, permettent de rejoindre facilement le territoire marocain avec votre voiture.
Une fois sur place, il est nécessaire de respecter certaines formalités pour rouler légalement :
- Présenter un permis de conduire valide et une assurance couvrant le Maroc
- S’assurer que tous les documents du véhicule sont au nom du conducteur
- Respecter la durée de séjour autorisée pour le véhicule, limitée à trois mois
- Ressortir du territoire avec le véhicule, sans possibilité de le céder ou de le vendre sur place
Avant de partir, il est vivement recommandé de contrôler sa voiture pour s’assurer qu’elle est en bon état de fonctionnement, notamment si vous prévoyez de parcourir de longues distances une fois arrivé.
Louer une voiture pour plus de flexibilité
Sinon, la location de voiture au Maroc est une solution pratique pour les visiteurs qui souhaitent explorer le pays à leur rythme. Les agences internationales et locales proposent des tarifs compétitifs, allant de 25 à 40 euros par jour pour un modèle standard.
Les options incluent souvent le kilométrage illimité, et certaines agences permettent de récupérer et de rendre la voiture dans des villes différentes, une flexibilité appréciable pour des itinéraires personnalisés.
Pour louer une voiture, il est nécessaire d’avoir au moins 21 ans, voire 25 ans selon les compagnies. Attention, les contrats de location interdisent souvent de rouler sur des pistes non goudronnées avec un véhicule standard. Si vous prévoyez de visiter des zones reculées ou d’emprunter des chemins de terre, il faudra opter pour un 4×4.
Un réseau routier en plein essor
Le Maroc investit considérablement dans ses infrastructures routières, et cela se ressent sur les principaux axes. Le réseau autoroutier s’étend sur près de 2 000 kilomètres, reliant efficacement les grandes villes comme Casablanca, Marrakech ou Fès. Ces autoroutes, payantes mais abordables, offrent une expérience de conduite agréable.
En revanche, en dehors de ces grands axes, certaines routes secondaires ou pistes peuvent être en moins bon état. Malgré cela, un véhicule classique suffit pour la plupart des trajets touristiques.
En dehors des grandes agglomérations, il est conseillé de planifier ses trajets avec soin, notamment en faisant le plein de carburant avant de s’aventurer dans des zones plus isolées. Les stations-service se font rares, particulièrement dans les régions désertiques ou montagneuses.
Une conduite qui exige de l’attention
Si le réseau routier est satisfaisant, conduire au Maroc demande une vigilance accrue car les habitudes des conducteurs locaux peuvent surprendre : dépassements parfois risqués, changements de file inattendus ou utilisation limitée des clignotants.
De plus, les routes peuvent être fréquentées par des piétons, des animaux ou des véhicules mal éclairés, particulièrement à la tombée de la nuit. Il est donc conseillé d’éviter les déplacements nocturnes autant que possible.
Les conditions climatiques constituent un autre facteur à prendre en compte. En montagne, les routes peuvent devenir glissantes en raison de pluies soudaines ou de neige. Dans le sud du pays, les pistes étroites et instables demandent également une conduite prudente. Mieux vaut se renseigner sur l’état des routes avant de partir, surtout dans les zones les plus reculées.
